dimanche 8 février 2015

Verticali


Quelque part dans le centre-ville en fin d’après-midi durant l’automne. Partout c’est la cohue des gens qui sont pressés. Pressés de quitter leurs cubicules noyés de néon, pressés de quitter les salles de cours, pressés de retourner chez eux. Automobilistes impatients, autobus bondés, trottoirs martelés par les talons de la multitude, nez dans le portable. Ça joue du coude, ça bouscule sans même s’excuser, parce que ce n’est plus d’usage de nos jours. De cet orchestre confus s’élève une symphonie désordonnée sans partition ni chef. Klaxons, moteurs, crissements de pneus, sonneries, et autres ambulances.

Quant à moi, je ne suis pas pressé. Le temps est confortable et je n’ai rien de mieux à faire que laisser vagabonder mon œil ici et là, ne cherchant rien de particulier sinon ce moment ou un endroit et une lumière se rencontrent, se conjuguent pour créer un tableau éphémère. Ici, c’est la lumière du soleil qui file vers l’ouest et dont la lumière frappe en oblique sur les tours qui m’a attiré. Un peu d'amusement avec les réglages et hop!







Le saviez-vous? À la vitesse de 350,000km/seconde, la lumière du soleil prend plus de huit minutes pour parvenir jusqu’à nous.  

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