mardi 27 décembre 2016

Du tir à la cible pour Noël pour Noël 1973

L'an passé, sensiblement au même moment, j'ai partagé avec vous le souvenir d'un merveilleux cadeau reçu pour Noël 1972 soit mon jeu de hockey Coléco qui fait fait toujours partie de ma collection. Cette fois-ci j'avance d'un an et vous présente le gros cadeau reçu cette fois à noël 1973 et que je vous présente sans plus tarder. 


Ce jeu-là se nomme Targetland et a été fabriqué par la compagnie de jouets Marx, bien connue pour sa série Johnny West, entre autres. Étant donné sa taille je n'ai pas eu le loisir de le photographier avec un fond blanc alors le voici dans son «état naturel». Ça donne également l'occasion de voir quelques autres jouets qui feront ultérieurement le sujet de chroniques futures. Revenons à ce jeu de tir, où d'ailleurs, on peut le voir sur cette page du catalogue Distribution aux Consommateurs de 1971. Il était listé à $15.95, ce qui, en dollars ajustés d'aujourd'hui, équivaut à environ $100, ce qui constitue, on le devine bien, une dépense considérable.


(Image: Catalogues Québec, selon une numérisation faite de mon catalogue)

Le concept est tout à fait simple soit de marquer le plus de points possible en visant du mieux qu'on peut avec la carabine que l'on voit. Le panneau vertical est en métal et les deux oiseaux bleus sont en plastique mais avec des petits aimants, ce qui permet de les déplacer comme bon nous semble. Les petites cibles blanches où la carabine repose basculent vers l'arrière lorsqu'on les touche. Sur le dessus, fixé à une longe tige-vis sans fin, trois cibles de carton dont deux qui représentent des canards. À gauche du jeu on peut apercevoir un long tube rouge. Il s'agit de la sarbacane que l'on pouvait aussi utiliser pour tirer les projectiles. 

Le bon vieux logo Marx. Ce jeu-ci, comme d'autres jouets Marx distribués au Canada, était fabriqué à Scarborough en Ontario. 

Le nom du jeu et son fabricant bien en vue sur une enseigne en plastique qui rappelle les jeux de tirs des parcs d'attractions. 

Voici la fameuse carabine. Solidement construite avec du plastique épais, on sent que l'on a quelque chose entre les mains. Le chien est évidemment factice et moulé à même le corps. On note l'absence de bout rouge, obligatoire aujourd'hui mais qui ne l'était pas à l'époque. 

La carabine est même munie d'un viseur métallique rabattable qui permet de mieux viser (ho hum). 

Gros plan sur le logo de Marx sur la culasse. La mention «Patent Applied For» indique qu'un brevet a été déposé par Marx pour la carabine. Pourquoi? Voici: 

La carabine fonctionne à air comprimé, mais pas beaucoup et tout juste assez pour tirer le projectile. Pour la charger il faut tout simplement abaisser le levier qui me rappelle celles que l'on retrouvait sur les Winchester. Une fois abaissé on sent une petite résistance et une fois passée celle-ci la carabine est prête pour le tir.

Et voici le projectile en question. Il s'agit d'un simple manchon en caoutchouc tout à fait souple au bout duquel se trouve une ventouse. Pour s'assurer d'une meilleure adhérence sur la cible le bon vieux truc était de mouiller ladite ventouse avec un peu de salive. C'est la seule qui me reste sur les douze que comprenait le jeu. 

Et pour terminer, je suis assez chanceux d'avoir la boîte qui est, malgré les nombreuses années, en assez bonne condition. 




Le saviez-vous? La compagnie Marc, fondée par Louis Marx en 1919 a fermé en 1980 mais au plus fort de ses activités, vers 1955, avait engrangé des profits de $50 millions avec seulement $312 dépensés en publicité. Ceci démontre à quel point Marx était populaire. Au même moment Mattel n'avait que $6 millions de vente pour un demi-million dépensés en pub. 


Avant de terminer cet article, j'aimerais souligner à ceux qui ne sont pas abonnés à ma page Facebook que trois articles publiés en 2010 ont fait l'objet de révisions complètes incluant des textes plus exhaustifs ainsi que de nouvelles photos. Ces articles sont:




mardi 20 décembre 2016

Les jouets de Noël 1974 chez Eaton

Eaton est une entreprise similaire à Simpsons mais qui a été fondée en 1869 par Timothy Eaton à Toronto. Le premier catalogue Eaton est apparu en 1884. À cette époque beaucoup de gens demeuraient loin de la ville et n'avaient pas un accès aussi facile à toute une variété de marchandises que les gens qui demeuraient en ville. Avec un coupon à remplir et poster, les gens pouvaient commander différents articles et se les faire livrer. La popularité du catalogue Eaton a vite grandie et en 1920 Eaton opérait déjà trois entrepôts qui ne faisaient que traiter les commandes faites par catalogue. 

En 1927 Eaton ouvrait à Montréal son magasin qui comptait six étages. C'était deux ans après avoir acheté un autre magasin qui portait le nom de Goodwin. En 1930, un an après le début de la crise économique, Eaton rajoutait trois autres étages à son magasin de Montréal, portant le total à neuf. En 1931 Lady Eaton inaugurait le magnifique restaurant de style art déco au neuvième étage, une oeuvre de l'architecte Jacques Carlu qui fut assisté de son épouse Natacha qui avait créé la murale à l'arrière. 

Eaton a connu de très belles années et la popularité du magasin n'a cessé de croître. La compagnie avait aussi ouvert des succursales ailleurs à Montréal, dont celle des Galeries d'Anjou. Par contre les ventes par catalogues allaient moins bien. en effet, avec l'étalement urbain, de plus en plus de gens se trouvaient à proximité des grands centre commerciaux lesquels pouvaient accueillir un très grand nombre de voitures dans de vastes stationnements gratuits. En 1976, le président de la compagnie a annoncé que le catalogue printemps-été de 1976 serait le dernier. Une décision très controversée qui a envoyé au chômage plus de 9,000 employés qui travaillaient dans les entrepôts où étaient traités les commandes.  Eaton a dû déclarer faillite en 1999 et c'est Sears qui a tout racheté. Dans le centre-ville de Montréal, l'ancien bâtiment Eaton a été reconverti en centre commercial étagé qui a conservé le nom; le Centre Eaton. 

Les deux dernières chroniques ont porté exclusivement sur la section des jouets du catalogue de Noël 1974 de Simpsons. Maintenant, voyons ensemble ce que Eaton, proposait comme jouets au même moment.


On commence tout de suite en haut de la page avec les voitures Matchbox à l'article 1. On peut ici se procurer un ensemble de six voitures dans un paquet économique ainsi qu'une valise qui se transforme en petite ville une fois ouverte. L'article 2 est un garage étagé qui vient avec un lot de voitures en plastique. Il n'y a cependant aucune mention du fabricant qui pourrait, ou pas, être Reliable mais je n'en suis pas certain. À l'article 3 on retrouve un véhicule Corgi avec une remorque dans laquelle se trouve un avion. À l'article 5 on peut voir un ensemble camion de transport qui inclut 5 voitures. À noter qu'il ne s'agit pas ici de Matchbox mais bien de Corgi Juniors.


À l'article 5, en haut complètement, un ensemble de construction Corgi Juniors qui comprend le bâtiment ainsi qu'un lot de huit véhicules, des personnages et les petits cônes. Malheureusement à cette époque la finition des véhicules Corgi Juniors commençait à traîner de la patte avec une utilisation plus prononcée de plastique. L'article 6, un set de six véhicules de construction routière de grande qualité fabriqué par Dinky, une compagnie qui ne lésinait pas là-dessus. À l'article 7 ce sont des véhicules de ferme Tonka. À l'article 8, tout en bas à droite, en revient avec Matchbox qui nous offre ici une belle valise en vinyle qui comprend un ensemble de treize voitures. L'article 9 est un tracteur et ses accessoires fabriqué par ERTL, une compagnie américaine qui allait, un peu plus tard dans la décennie, se lancer dans le marché des modèles réduits à coller. Et à l'article 10 on peut voir un accessoire qui peut être utilisé avec à peu près n'importe quelle sorte ou marque de véhicules puisqu'il s'agit d'un feu de circulation actionné par piles. 

  
L'article 1, bien en évidence en haut de la page, nous montre un camion de transport avec roues de caoutchouc et moteur à friction qui inclut aussi six voitures en plastique. Encore une fois, aucune mention du fabricant mais on peut avancer qu'il s'agit fort probablement d'un jouet fabriqué en Chine, pays qui avait quelque peu repris, au tournant des années 70, le marché des véhicules en métal pressé que le Japon avait délaissé. Il n'est non plus impossible que ce jouet ait été fabriqué à Hong Kong où l'on fabriquait quantité de jouets durant les années 70. Votre enfant est intéressé par le camion-benne Tonka à l'article 2? C'est une exclusivité Eaton, tout comme le camion et le bulldozer à l'article 3. À l'article 4 c'est de nouveau ERTL qui présente ici une bonne vieille «pépine» toute en métal. On termine la page avec l'article 5, au milieu à droite, avec un bulldozer Tonka, modèle qui a été très populaire. 

  
L'article non-numéroté en haut à gauche est un ensemble... non Gaston, ne regarde pas le photographe. Ah là là. Comme je disais, l'article 1 est un ensemble de six camions de construction en métal d'allure un peu futuriste et fabriqué par on-ne-sait-pas-qui. Durable? Pas durable? Mais bon, à ce prix, pour six véhicules ce n'est pas si mal. À l'article 6, possiblement fabriqué par la même compagnie, on a un camion-benne ainsi qu'une trémie à sable et des panneaux routiers. Les articles 7 et 8 sont intéressants parce que je m'en souviens bien. Ce sont des véhicules appelés Mighty Mo, fabriqués en plastique très solide et munis de moteurs à friction. en plus de ces deux-là il y avait aussi une Jeep de l'armée. En le poussant on sentait la résistance qu'opposait le moteur et puis en les lâchant le véhicule continuait tout seul. Voici d'ailleurs une publicité de 1978, soit quatre ans après la publication de ce catalogue mais comme vous pourrez le voir ce sont les mêmes véhicules et le même concept. 


À l'article 9 se trouve un ensemble de trois voitures à friction en métal, police, incendie et ambulance pour une somme très modique. Les articles 10 et 11 sont, encore une fois, des camions en métal pressé fabriqués soit en Chine ou à Hong Kong. 


Ici à l'article 1 on peut voir le jeu de lancement de motocycliste casse cou Gyro Zoom SSP de Kenner, la compagnie à qui l'on doit aussi le fameux "Smash Up Derby" (voir la chronique précédente à ce sujet). À l'article 2 se trouve une fidèle reproduction du Winnebago qui fonctionne à piles et dont le dessus est amovible. Ce véhicule récréatif légendaire a donné son nom à tous les véhicules de ce genre tout comme Kleenex l'a fait avec mouchoirs, Frigidaire avec les réfrigérateurs et Kodak avec les appareils photo. Au numéro 3 se trouve un charmant petit chemin de fer miniature avec rails en plastique faciles à assembler ainsi qu'une locomotive fonctionnant à piles. Pour $7.99 c'est vachemement moins dispendieux que les autres ensembles de trains que l'on va voir plus bas. L'article 4 est un chien dont le mouvement et les jappements sont contrôlés par la laisse alors qu'à l'article il s'agit d'un robot fonctionnant à piles. Ces robots étaient très populaires durant les années 50 et 60 alors qu'ils étaient majoritairement fabriqués au Japon, tout en métal et avec plein de lumières clignotantes. Durant les années 70, tout en plastique, donc fragiles, et avec peu ou pas de fonctions, ils ont pas mal perdu de leur popularité. Un autre jouet aussi fabriqué en métal au Japon étaient les avions de ligne comme celui de l'article 6. Ici nous avons un Boeing 747 avec petit moteur à friction, dessus transparent et hôtesses qui se déplacent avec le mouvement de l'avion. L'avion porte le logo de Pan Am, une compagnie aérienne qui a fait faillite en 1991. Semblable à l'article 1 et aussi fabriqué par Kenner, on retrouve la rampe de lancement TTP. Le véhicule était propulsé par l'air de la pompe que l'on activait. 


Voici une page entièrement consacrée aux figurines de la série Big Jim. C'était une série fabriquée par Mattel afin de faire compétition avec Hasbro et ses figurines G.I. Joe. Tout comme ces dernières, les figurines Big Jim comprenaient des personnages différents, des vêtements de sport et d'exploration ainsi que des véhicules. Certains, comme les articles 12 et 20 se trouvaient aussi disponibles pour Barbie (également de Mattel) et seuls les couleurs et motifs changeaient. Le série Big Jim a débuté en 1972 pour se terminer en 1986 alors que l'intérêt des garçons pour ce genre de figurines avait largement diminué et remplacé par d'autres jouets comme les Transformers ainsi que G.I. Joe, une série relancée par Hasbro dans le format des figurines Star Wars. Aujourd'hui les figurines et accessoires de la série Big Jim, surtout dans leur état neuf, peuvent aller chercher de très bons prix, souvent plusieurs centaines de dollars. Cette page, ainsi que les trois suivantes, sont en noir et blanc, question économique car faire imprimer certaines pages en noir et blanc coûte moins cher. 


À l'article 1, cette base militaire complète avec bâtiments, véhicules, soldats et tout plein d'autres accessoires, était un type de jouet encore assez populaire à l'époque. Plusieurs compagnies fabriquaient de ces soldats comme Marx et MPC entre autres, mais ici ce n'est pas identifié. Au numéro 2 c'est un tracteur à remontoir qui fonctionne... en reculant. Le numéro 3 est un petit peu plus intéressant; un char de combat motorisé et dont les fonctions sont contrôlées via une commande à fil. Au numéro 4 se trouve un Jeep générique ainsi qu'une remorque. Ce n'est pas fabriqué par Mattel mais de par la figurine Big Jim qui est au volant on peut assumer que c'était fait pour cette série. Certaines compagnies fabriquaient des vêtements, véhicules et accessoires pour les Big Jim et G.I. Joe sans le préciser explicitement. Plutôt, on mentionnait qu'ils étaient fait pour les personnages mesurant tant ou tant de pouces. C'était assez facile à deviner et c'était aussi moins dispendieux. Et au numéro 5 nous avons un gros château médiéval avec un pont-levis fonctionnel ainsi que des chevaliers. Fondée en 1938, la compagnie Timpo, en 1974, n'en avait plus que pour quatre ans avant qu'elle ne ferme ses portes. 


On parlait des figurines G.I. Joe alors les voici, comme Big Jim, toutes sur la mêmes page. D'abord militaires, ces figurines ont été «ré-inventées» pour devenir une bande d'explorateurs. Si de nouveaux accessoires et véhicules étaient nouveaux d'autres n'étaient que d'anciens véhicules des années 60 fabriquées avec les mêmes moules mais avec des couleurs et motifs différents. Dès sa sortie et jusqu'à la fin de la série, toutes les figurines, véhicules, linge et accessoires ont été fabriqués à Hong Kong. Aujourd'hui cette série est très populaire auprès des collectionneurs et les prix de certains items pourraient en surprendre plus d'un. Si l'on compare avec la page des figurines G.I. Joe du catalogue Simpsons (dernière page de l'article), on notera que la présentation du catalogue Simpsons a le mérite d'être plus claire et avec de meilleures photos. 


Tout comme dans le catalogue Simpsons (huitième page de cet article) on retrouve de nouveau le camion Evel Knievel et ses accessoires. Ici, pas de différence de prix avec Simpsons. Par contre, pour Evel et sa moto (article 2), Eaton le vend un dollar moins cher. Les numéros trois à cinq sont des voitures supplémentaires pour l'ensemble Smash Up Derby (article 7), également abordé dans l'article précédent. Ici, Eaton le vend un dollar plus cher que Simpsons. L'article 8 est également un classique puisqu'il s'agit du fameux Lite-Brite. L'article 9 est un but pour pratiquer les tirs des précision avec quatre ouvertures rectangulaires placées à chaque coin. Le gardien dans le milieu, avec son chandail du Canadien pourrait être Ken Dryden ou Michel Larocque. Le dernier article de cette page est un bâton-pogo, comme on le appelait dans le temps par chez-nous. Fallait être assez habile et avoir un certain sens de l'équilibre. 


Ah les magnifiques trains électriques Tyco. C'était encore un hobby très populaire dans les années 70. L'article 11 est une locomotive F9 du Santa Fe (aujourd'hui BNSFportant les motifs de couleurs «Bluebonnet» avec quatre wagons. À $19.99 c'est le train le moins cher sur cette page. À l'article 12 on peut voir une locomotive à vapeur que je reconnais comme étant un «switcher» 0-4-0, toujours du Santa Fe. Ces locomotives, sans roues de guidage avant ni porteuses arrière, étaient faites pour interchanger les wagons dans les gares de triage. L'ensemble vient ici avec sept wagons et une piste relativement large. Et finalement une locomotive F9 avec une unité motrice B (la présence d'une unité B m'indique qu'il s'agit d'un F9 puisque les locomotives FP7/9 et FL9 n'avaient pas d'unité B). La locomotive, Santa Fe encore, arbore le logo de Santa Fe  mais avec les couleurs «warbonnet». À $59.99 par contre c'est toute une dépense, laquelle représente en dollars ajustés d'aujourd'hui à presque $285. Yowzer! Comme tous ces trains électriques sont à l'échelle HO, on peut changer la forme des pistes, les rallonger et y rajouter des accessoires comme on peut voir avec les articles de 14 à 18. Cette dernière est intéressante puisqu'elle dispose d'un éclairage intérieur. 


Bon, sur cette page, pas de numéros sauf un, tout petit. D'abord en haut à gauche un piste AFX Xlecerators d'Aurora. Particularité de cette piste: pas de rails. Les voitures sont donc lancées librement sur la piste et le grand danger se situe à l'intersection où les collisions sont fort probables. En haut à droite une piste Cox, compagnie connue pour ses avions. Avec cette piste on peut faire changer les autos de voie. En-bas à droite on aperçoit une piste Strombecker, une compagnie qui a initialement été fondée en 1961 sous le nom de Strombeck-Becker et dont le nom a été raccourci en Strombecker un peu plus tard. Cette compagnie a subséquemment été achetée par Tootsie Toys. C'est ici qu'apparaît le seul numéro de la page soit deux voitures de rechange pour cette piste. Puis, finalement en bas à gauche, on retrouve une autre piste AFX d'Aurora et on ne peut que sourire à l'idée qu'à eue un graphiste de rajouter des onomatopées de bruits de moteurs avec un crayon-feutre. 


Pas de numéros ici non plus mais cette page, en plus consacrée une fois de plus aux pistes de courses, l'est doublement car on n'y présente que des pistes Tyco, une compagnie qui donnait aussi dans les trains électriques. La piste en haut, exclusivité Eaton, assez impressionnante de pas sa longueur comporte un ingénieux boîtier de vitesse manuelle. En-bas à gauche on retrouve une piste plus modeste, tant en longueur que dans son prix. en fait il s'agit de la piste la moins dispendieuse de ces deux dernières pages. Le troisième article, en bas à droite est une piste à deux niveaux avec des rails qui se rapprochent l'une de l'autre, ce qui peut contribuer à faire débarquer l'une des deux. Boum! Crac! dans le décor, chose qui arrivait assez souvent peu importe la piste. Ce qui est étonnant ici c'est de voir deux pages consacrées à ces pistes alors qu'il s'agissait d'un type de jeu en perte de popularité constante depuis la fin des années 60. 


Ici avec l'article 1 on baigne dans les vieux stéréotypes classiques, alimentés par quantité de films et séries de télévision western; les bons cow-bows contre les méchants «indiens». N'empêche qu'en enlevant les personnages on se retrouve tout de même avec un petit village western qui ne manque pas de charme. au numéro 2 un jeu supplémentaire de figurines pour l'article 1. Pour les numéros de 3 à 7 on peut voir les figurines de la fameuse série The Lone Ranger fabriquées par Gabriel. Les figurines de Lone ranger et Tonto venaient avec des chevaux complètement articulés. Tout de même étonnant de voir ces figurines basées sur une série de télévision qui a été diffusée de 1949 à 1957. Au numéro 8 c'est un ensemble de mini-figurines de cow-boys et d'indiens mais en métal, comme l'étaient les soldats avant qu'ils ne deviennent majoritairement fabriqués en plastique. Les articles 9, 11 et 12 sont des accessoires pour les figurines Lone Ranger. Au numéro 10 c'est le fort western Laramie fabriqué par la compagnie Big Plastic. Le concept du fort modulaire avec ses tours, portes qui ouvrent et personnages en plastique colorés se rapproche beaucoup de ce que Marx faisait depuis bien des années. Les numéros 13 et 14 nous offrent quelque chose d'un peu plus champêtre et aussi d'un peu moins violent; des ensembles de ferme avec véhicules, clôtures ainsi que de nombreux animaux. 


Voici une page juste pour les pistolets et carabines Daisy, une compagnie qui se spécialisait dans la chose. Les carabines pour la plupart produisaient un «bang!» ainsi qu'un léger jet de fumée lorsque l'on tirait avec. Il n'y avait aucun danger car aucun projectile ne sortait et la boucane, pas beaucoup au demeurant) était plus théâtrale qu'autre chose. Notez l'absence de bouts rouges, quelque chose d'obligatoire aujourd'hui afin de permettre de discerner les pictolets-jouets des vrais. Tous ces kits de qualité, introduits dans les années 50, étaient bien amusants et encore populaires en 1974 mais ça tirait tranquillement à sa fin, surtout avec Star Wars qui arriverait trois ans plus tard et qui allait tout changer. 


L'article 1 est un avion PT-19 de la compagnie Cox. Il s'agit d'un avion d'entraînement fabriqué par Fairchild à partir de 1939 pour l'entraînement des pilotes. Essentiel pour la formation durant la Seconde guerre, il a été utilisé par les États Unis (USAAF), le Canada (RCAF) et l'Angleterre (RAF). L'article 2 est le légendaire Sopwith Camel aussi de Cox, lequel a été introduit durant la Première guerre en 1917. Fabriqué par Sopwith Aviation Company, le Sopwith Camel était un avion pas commode quant aux contrôles mais qui offrait une très bonne maniabilité entre les mains d'un pilote d'expérience. Ces deux avions sont dotés de moteurs à essence et de câbles que l'on utilise pour faire tourner l'avion autour de soi tout en le contrôlant comme on peut le voir dans le petit dessin. Aussi de Cox, l'article 3 est une voiture Pinto équipée elle aussi d'un moteur à essence, d'un câble et d'un parachute pour le freinage. Les articles 4 et 5 nous proposent des modèles à coller, un camion et (encore) le fameux Winnebago. Pour ce genre de jouet par contre Eaton n'était pas le meilleur choix. Les petits commerces de hobby de quartier, comme on en retrouvait encore souvent à l'époque, avaient des choix beaucoup plus vastes en plus d'offrir tout le nécessaire pour la finition, conseils de pro inclus. L'article 6 est un beau tracteur IH (International Haverster, modèle 1086) avec remorque. Même si il n'y en a pas mention il est par fabriqué par ERTL, une compagnie qui se spécialisait là-dedans. À l'article 7 on nous propose d'assembler son propre avion Hercule, lequel vient avec un certain nombre de fonctionnalités. Toutefois, on ne dit rien quant aux dimensions. Parfois, c'est mieux de voir en magasin. Au numéro 8 c'est le fameux voilier dans une bouteille. Le truc ici est assez simple; règle générale les mâts sont souples et on peut insérer sans peine le bateau à l'intérieur. Il faut juste une bonne dose d'habileté pour bien positioner le navire sur sa base à l'intérieur de la bouteille. Le dernier article, le numéro 9, est un voilier en bois léger dont les pièces sont pré-découpées. Il suffit d'un peu de colle à bois et votre voilier «authentique» est prêt à épater la visite. 


Ici, comme on peut le constater, on retrouve les définitions des articles de la page précédente. En haut de la page, bien en vedette, on retrouve un autre avion, le Pieper Seneca PA-34, un petit avion de ligne privé. Le prototype a volé pour la première fois en 1967 pour être introduit sur le marché en 1971 et il l'est encore aujourd'hui. Le jouet, U-Fly-It fabriqué par la compagnie Schaper, comprenait deux tableaux de bord, un manuel d'instruction, un journal de bord et une tour (que l'on devait fixer à une table ou chaise) sur laquelle on attachait une corde joignait le tableau de bord. Avec les commandes on pouvait faire décoller et atterrir l'avion. Voici un peu de quoi ça avait l'air (le jouet ne m'appartient pas):




Continuons. Au numéro 10 c'est de nouveau l'avion Snoopy tel qu'on l'avait vu dans le catalogue Simpsons (dernière page de la chronique). Au numéro 11 c'est le moteur transparent Wankel. On y insère des piles et on peut voir le mouvement des pièces. Très instructif pour tout enfant qui s'intéresse à la mécanique. Le numéro 12 est l'hélicoptère Vertibird et le numéro 13 est la radio AM Eldon à construire. Le numéro 14 quant à lui est un ensemble pour fabriquer des verres à partir de bouteilles de vin. On a vu ces trois articles précédemment dans le catalogue SImpsons. Ce dernier avait le mérite de publier un catalogue où les photos et descriptions étaient mieux agencés. Toutefois, c'est le catalogue Distribution aux consommateurs qui présentait les catalogues de meilleure qualité quant à la présentation et disposition graphique. J'aurai l'occasion d'y revenir plus tard. 



Le saviez-vous? si le modélisme ferroviaire a perdu la cote chez les jeunes depuis longtemps, ce n'est pas le cas des adultes. globalement, cette industrie génère des ventes totalisant quelques 2 milliards de dollars annuellement. 

jeudi 15 décembre 2016

Les jouets de Noël 1974 chez Simpsons (2e partie)

Et voilà, tel que promis dans la chronique précédente, voici la seconde partie de la section des jouets de Noël du catalogue Simpsons 1974. Alors sans plus tarder, continuons là où nous avons laissé la dernière fois. 


Ici nous sommes sur la page des enfants curieux, jaseux et créatifs. L'article A, en haut à gauche, est un Magnajector dont le principe est très simple. À l'intérieur se trouve une ampoule ordinaire ainsi qu'un miroir placé à 45 degrés. Toute image sur laquelle on dépose le Magnajector peut être projetée, généralement sur un mur.  Sur l'objectif se trouve une bague de réglage permettant d'obtenir un focus clair. L'article B permet à tout photographe en herbe de découvrir un très beau passe-temps. Par contre, faut y aller mollo sur le déclencheur car nous sommes encore loin des appareils numériques. Les rouleaux de film (ici le format 126) ne sont pas trop dispendieux mais il faut prendre le coût de développement. Heureusement, certaines chaînes offraient souvent un rouleau neuf identique lorsque l'on faisait développer un film. Les articles C à E (dont les lettres sont difficilement discernables sur l'image) offrent tout ce qu'il faut à celui qui s'intéresse à la chimie. Heureusement ce ne sont pas des kits comme ceux de Gaston Lagaffe. Grand nombre d'enfants ont eu, je crois, un microscope semblable à l'article F. Celui-ci permet de grossir jusqu'à 300 fois et une lumière en dessous assure de bien voir les spécimens sur les plaques de verre. Des spécimens supplémentaires sont offerts à l'article G, tout juste à côté. De mémoire, je me souviens qu'on y trouvait toutes sortes de choses; du pollen, des petits insectes, poils d'animaux... Pour le petit bricoleur on ne pourrait trouver mieux que l'article H, un magnifique coffret rempli d'outils véritables mais en petit format. Chose intéressante, la plupart de ces kits d'outils étaient fabriqués en Pologne. L'article J comporte deux walkies-talkies à transistors. La mention «Solid State», que l'on pouvait noter sur bon nombre d'appareils, tire son nom du chemin que les signaux électriques empruntent au travers des pièces solides de matériaux semi-conducteurs. relativement bon marché, ces walkies-talkies possédaient une portée qui variait grandement selon les obstacles et interférences diverses. Les plus vieux vont certainement se rappeler le gribouillage que provoquait un appareil de cuisine (couteau électrique, malaxeur) sur la réception d'un téléviseur. C'était encore pire durant nos émissions favorites. L'ensemble K, un ensemble de pyrogravure, a été également très populaire durant les années 60 et 70. Ces kits venaient avec un lot de plaques de bois avec des motifs déjà imprimés dessus. Un burin électrique permettait de noircir les motifs en appuyant le burin sur le bois, lequel noircissait sous l'effet de la chaleur. bien qu'approuvé par l'ACNOR, il était préférable pour les enfants de s'adonner à ce hobby sous la surveillance d'un adulte. L'article L comprend deux téléphones assez similaires au fameux modèle 500 de Bell. Les deux appareils sont reliés avec un fil de 30 pieds et fonctionnaient avec des piles. Avec un peu de bricole on pouvait facilement rallonger la distance entre les deux téléphones. Le dernier article sur cette page, en bas à droite (article N) est une magnifique machine à écrire fabriquée par Mettoy, bien connue pour ses petites voitures en métal moulé Corgi. Des heures et des heures de plaisir pour tous ceux et celles qui avaient une passion pour écrire. N'oubliez pas les rubans de rechange! 


Voici la page des jeux d'adresse et de concentration. Voyons voir un peu. L'article A est facilement reconnaissable puisqu'il s'agit d'une table de billard petit format. L'article B, fabriqué par la compagnie de jeux Milton Bradley, rappelle le jeu de bataille navale Battleship mais ici nous avons affaire à un jeu de chasse aux sous-marins à paliers multiples. C'est donc un peu plus complexe mais pas moins amusant pour autant. L'article C a été aussi très populaire puisqu'il s'agit du fameux Rebound de la compagnie Ideal. Le jeu fait penser quelque peu au curling et ici, le rebond des billes sur deux élastiques nécessitait une bonne dose de précision pour atteindre le plus haut pointage. Beat The Clock (article D) comportait des petites épreuves amusantes à compléter à l'intérieur d'une période de temps allouée. L'article E, Bumper Shot, est en quelque sorte une variante de Rebound également fabriquée par Ideal mais un peu plus complexe. Le plateau comprenait sept bandes élastiques au lieu de deux et l'objectif était de faire entrer les billes dans les trous dont les pointages étaient les plus élevés. L'article F, Games Board, comprenait un plateau de jeu assez bigarré permettant de jouer à plus de 199 jeux différents. La compagnie Aurora ne faisait pas que fabriquer des monstres à coller qui brillaient dans le noir et des pistes de course, comme on peut le voir à l'article G. Il s'agit d'un jeu de football comprenant plus de 800 possibilités de jeux pré-organisés par ordinateur. Les article H et J sont deux jeux de Scrabble, à la différence que le J est la version pour jeunes. Peut-être moins connu, le jeu Stock Sticker de la compagnie Copp-Clark Publishing permettait de s'initier au concept de la bourse en jouant avec six «valeurs» qui comprenaient l'or, l'argent, le grain, les obligations, le pétrole et l'industrie. Le jeu à l'article L est mieux connu et fabriqué par une compagnie qui n'a pas besoin d'introduction quant aux jeux de société puisqu'il s'agit de Parker Brothers. Le concept de Masterpiece reposait sur l'achat et les transactions des oeuvres des grands maîtres. Mais attention, une fortune dépensée pour une toile pouvait s'envoler en fumée s'il s'agissait d'un faux. Et enfin, les articles N et O que sont les classiques jeux de hockey sur table. Le jeu Bobby Orr, célèbre joueur des Bruins de Boston, était fabriqué par la compagnie Munro tout comme le jeu Professional Hockey tout juste à côté. 


D'autres jeux amusants nous attendent ici, dont certains sont encore fabriqués de nos jours. Don't Blow your Top, conçu par le légendaire Marvin Glass, est en vedette à l'article A. Un personnage à la tronche amusante est munie d'un ballon que l'on gonfle. Directement sous le ballon se trouve des bandes de papier sablé et chaque joueur place dans le chapeau un certain nombre de bille qu'il possède. Le poids des billes fait éventuellement frotter le ballon un peu trop sur les bandes, ce qui le fait exploser. Le gagnant est le joueur ayant le moins de billes en sa possession. L'article B est le fameux jeu Battleship mais ici Milton Bradley a opté de changer l'ancienne image sexiste de la première version où un père et son fils s'amusaient comme larrons en foire pendant que la maman et fille faisaient la vaisselle. L'article C est un autre jeu Parker Brothers, Pay Day (Jour de Paye en français) où l'on gère un salaire tout en faisant face à diverses obligations financières. Fabriqué par Ideal, Battleboard (article D) était un jeu à saveur médiévale où deux joueurs opposés devaient faire avancer leurs attaquand vers un mur situé au milieu mais chaque joueur possède une pompe à air connectée au tableau de jeu et qui peut faire s'envoler les attaquants adverses. Celui qui parvient à faire avancer deux chevaliers au mur gagne la partie. The Game of Life, à l'article E (Milton Bradley) fait avancer les joueurs au travers différents événements de la vie; emploi, mariage et enfants. Le tout agrémenté de surprises, bonnes et mauvaises. Le jeu F rappelle les fameux «shuffleboards» qui se trouvaient dans plusieurs écoles de l'époque mais ici en forme très simplifiée. On pouvait s'amuser à trois jeux différents. L'article G est un mini jeu de quilles mesurant 8 pieds de long par 32 pouces de large. Pas très facile d'y jouer si l'on avait du tapis épais, ce que plusieurs maisons possédaient dans les années 70. Impact, à l'article H, était un jeu conçu et fabriqué par Ideal utilisant la gravité et qui consistait à frapper une bille à l'aide d'un pendule. L'article J est le jeu Billionaire par Parker Brothers. Il s'agissait d'un jeu basé sur les transactions d'affaires dans des entreprises variées dans différentes parties du monde. ce jeu était une coche plus compliquée que l'article suivant (K), le fameux et légendaire Monopoly, lequel à détruit plus d'une amitié et fait se fracasser plusieurs tables de cuisine. Ah là là. Un autre grand classique, toujours fabriqué et vendu et fabriqué aujourd'hui sous différentes variations allant des Simpsons à Star Wars, est Opération où le but est de prélever différentes petites pièces de plastique à l'aide de pinces sans toucher aux rebords métalliques. si on y touche, le nez du patient s'allume. Dans la première version du jeu, le chirurgien situé au dessus du patient fumait une cigarette, laquelle a été enlevée dans les versions subséquentes. L'article N, Ratrace, ne cache pas son nom. «Rat race» est une vieille expression en anglais qui désigne les travailleurs qui, matin après matin, s'en vont au travail, toujours de façon répétitive, un peu comme les rats de laboratoire dans les labyrinthes et dont la course à l'avancement social ne laisse que très peu de temps pour les loisirs. Ce jeu offre à chaque joueur de démarrer avec $200 et de s'en tirer le mieux possible. Yahtzee est ce fameux jeu de dés, de chance et d'habileté. Créé en 1956 par la compagnie E.S. Lowe le jeu a été vendu à plus de 40 millions d'exemplaires jusqu'en 1973, année où Milton Bradley a racheté E.S. Lowe tout en continuant de commercialiser Yahtzee. Le dernier article sur cette page (P) se nomme Ulcers (joli nom). Fabriqué par Waddington's, l'objectif du jeu était d'assembler du personnel pour faire rouler une compagnie (deux secrétaires, deux vendeurs, un gérant des ventes, un vice-président et un président). Il fallait habilement doser les salaires; trop faibles et les employés quittaient, trop forts et la compagnie faisait faillite. Chose intéressante les premières version, caractéristiques de la mentalité de l'époque, les postes de secrétaires étaient tous féminins alors que tous les autres étaient masculins, un détail qui a été corrigé dans les versions subséquentes. 


Cette page comporte tout ce qu'il faut pour plaire aux amateurs de jeux d'adresse. On y retrouve une variété intéressante de jeux de machines à boules (articles C, F et H), jeu de tir à la cible (article D), billard (article E), tennis (article G) et un étrange jeu de poker fabriqué par Aurora (article J). Aussi d'Aurora est le jeu de hockey sur coussin d'air (article A). L'exception ici est évidemment l'article B, les fameux Rockem' Sokem' Robots où deux robots pugilistes se tapochent sur leurs tronches métalliques. Ce jeu, dont Mattel est détenteur aujourd'hui des droits, continue de le commercialiser mais en version plus petite que celle de Marx. 


Il y a les jeux d'adresse et d'habileté mais il ne faut pas oublier les jouets de construction. En haut de la page on retrouve le fameux Meccano, lequel était vendu sous différentes versions permettant de construire à peu près tout ce qui nous passait par la tête. La particularité de Meccano était le fait qu'il était entièrement en métal avec tout un jeu de vis et écrous ainsi que les outils nécessaires. Peut-être moins connu est le jeu Sonos (articles E, F, et G) où l'on assemblait des pièces de plastiques au moyen de joints. Les ensembles permettaient d'assembler différents véhicules. Les articles J et K ne sont autres que Multi-Fit. Ce jeu de construction utilisait des pièces de plastique munies de «dents» souples et flexibles qui permettaient de les connecter ensemble et de les défaire avec autant de facilité. Les articles L, N, O et P ont-ils vraiment besoin de présentation? Il s'agit bien entendu des légendaires blocs LEGO, lesquels font encore fureur aujourd'hui. Les ensembles permettaient aux enfants de reproduire ce qu'il y avait sur les boîtes ou à peu près tout ce qui leur passait par la tête. Personnellement, tous mes LEGO, peu importe du kit d'où ils provenaient finissaient tous mélangés dans une grosse boîte. Aux article R et S on retrouve Tinkertoy, un jeu d'assemblage fait presque exclusivement en bois avec des tiges de différentes longueurs ainsi que des roues munies de trous permettant d'insérer les tiges en question et de construire ce que bon nous semblait. Et finalement, à l'article T, les blocs Sta Lox conçus spécialement pour le enfants de maternelle avec de gros blocs en plastique léger et souple aux couleurs variées. 


Toujours dans le domaine créatif on touche ici au côté résolument artistique. Au haut de la page, on intéressait surtout les jeunes filles avec des ensembles d'artisanat divers allant du macramé au tricot au travail du cuir. Plus bas, l'article J, Chip Away, comporte trois blocs composés de matière poreuse et facilement cassable à l'intérieur desquels se trouvent des personnages des Pierrafeu. L'ensemble comprend aussi des pots de peinture. Dans la même veine, l'article K, Shaker Maker, comprend des moules en plastique où l'on verse du plâtre liquide. Une fois sec on retire les deux morceaux du moule et on peut peindre le personnage comme on le voit dans la photo sous l'article. Notez la description erronée où l'on définit le Shaker Maker en Milk Shake. Oups! L'article L est tout simplement un ensemble pour fabriquer des fausses fleurs avec des feuilles en peluche acrylique. Quand à l'article N il a été assez populaire chez les jeunes filles qui aimaient bien personnaliser leur pantalons ou jupes jeans avec des motifs et couleurs variés. Le dernier article, P, est un kit de cones à colorier. Je crois que les enfants préféraient davantage les bons vieux crayons de bois. 



On continue avec une autre page consacrée à l'artisanat sous formes variées. Possiblement inspiré des œufs Fabergé, l'article A permet de décorer des œufs en plastique de différentes façons et styles. L'article B est un petit ensemble de poterie qui comprend des petits outils permettant de mieux définir les formes ainsi que de la peinture. L'article C est un petit kit pour fabriquer ses propres bougies, un hobby qui a connu une certaine popularité durant les années 70. L'article D est la même chose mais avec davantage d'accessoires. L'article E est une lapidaire électrique, le fameux «rock tumbler» qui permettait de polir des cailloux que l'on ramassait. Cadeau parfait pour celui ou celle qui se prépare à devenir géologue. À l'article F on revient avec la poterie mais cette fois avec un plateau tournant motorisé. L'article G est assez semblable au Shaker Maker de la page précédente. Cinq moules pour plâtre permettent de créer des figurines et de pouvoir les peinturer. L'article H est une petite machine permettant de couper le verre et de fabriquer des verres à boire à partir de vieilles bouteilles de vin. Le kit comprenait tout ce qui fallait incluant le matériel pour assouplir les rebords coupés afin de ne pas se ramasser à l'urgence avec les lèvres comme le docteur Zoidberg. L'article J est un mini frolic pour découper du bois léger en différentes formes pour ensuite les agrémenter de décorations diverses comme des images ou de petits arrangements de fleurs séchées, au goût. L'article K vient surtout intéresser ceux qui n'ont pas vraiment d'intérêt pour la poterie ou l'artisanat mais bien l'électronique. Ce kit Eldon comprend tout ce qu'il faut pour assembler une radio AM. C'est comme un modèle à coller mais avec des pièces électroniques. Si l'on a bien suivi les instructions d'assemblage la radio fonctionnera. Le manuel était assez complet et expliquait clairement qu'est ce qui faisait quoi dans la boîte. 



Ah, voici la page, à peu de choses près) des amateurs de sensations fortes. On débute avec l'article A mettant en vedette le motocycliste casse-cou Evel Knievel (notez une autre coquille dans la description de l'article où notre cascadeur est nommé Evil Knievel. Oups encore!). Par contre il ne fallait pas se laisser berner par l'image; le camion et Evel avec sa moto étaient vendus séparément. C'était un détail que nombre de parents n'ont pas remarqué et ont offert à leurs enfants un beau camion mais qui ne comprenait pas Evel ni sa moto. L'article C est un hélicoptère motorisé qui se promenait aléatoirement au sol et qui changeait de direction s'il rencontrait un obstacle. L'article D est une petite locomotive fonctionnant à pile et qui suit un trajet linéaire. Une fois le bout de la piste atteint, la locomotive recule à son point de départ et recommence. Notez que l'on est pas mal moins dans les jouets pour enfants amateurs de sensations fortes ici, surtout avec les articles E et F qui sont des petits toutous reliés à une commande et qui peuvent s'asseoir, remuer la queue et japper. On remonte la pente avec l'article F, le fameux Vertibird qui a connu quelques variantes au fil des ans. Il s'agissait d'un hélicoptère dont l'hélice fonctionnait vraiment et relié par une tige au bloc de commande. On pouvait donc contrôler l'hélicoptère et exécuter toutes sortes de manoeuvres différentes. Les voitures à l'article G sont de la compagnie Kenner et venaient en différents modèles. Ces petites voitures rapides allaient dans tous les sens. Toujours par Kenner, nous voici avec un jeu légendaire, le fameux Smash up Derby SSP. Deux voitures que l'on remontait avec une longue bande de plastique qui actionnait une roue en caoutchouc située en dessous. Sous le momentum on envoyait ensuite la voiture foncer directement sur une autre après avoir sauté un tremplin. Le choc faisait s'envoler les pièces; capot, portières coffre arrière et les roues. Ce voitures étaient toutefois fabriquées d'un plastique épais et carrément incassable. Comme on peu le voir aux articles K et L, il se trouvait un grand choix de voitures différentes à se faire fracasser les unes contre les autres. D'ailleurs je m'en voudrait de ne pas inclure ici la fameuse pub de ce jouet qui a été extraordinairement populaire et aujourd'hui très prisé des collectionneurs. 




Sur cette page on retrouve, à l'article A, les fameuses pistes de course Aurora et ses voitures AFX. Les voitures étaient munies de petits moteurs alimentées par électricité et une commande permettait de contrôler la vitesse. Les pistes comme celle-là étaient modulaires et on pouvait changer le trajet. L'article B est aussi une piste de course mais moins longue et utilisant ici le fameux circuit en «8». Les articles C et D font partie de ces jouets qui ont disparu des tablettes. On retrouve ici deux ensembles de trains électrique, l'un du Canadien Pacifique (article C) avec une locomotive qui me semble être un Alco RSD-5 et l'autre (article D) est un EMD F7 du Santa Fe (aujourd'hui le BNSF). Ces trains étaient bien entendu à l'échelle HO. À l'article E on s'appuie sur le même concept que le Vertibird sauf qu'il s'agit ici de Snoopy sur sa niche volante et on peut apercevoir à l'arrière le fameux Baron Rouge. L'article F est essentiellement une sorte de simulateur d'extraction minière simplifié et l'on décide de la route à prendre pour assurer le bon déroulement des opérations. 

Et voilà que se termine la section des jouets de ce catalogue spécial de Noël Simpsons de 1974. Dans le prochain article je vous invite à venir explorer avec moi ce qu'un autre grand magasin de l'époque, soit Eaton, avait à offrir à la même époque et au même moment. 




Le saviez-vous? Aujourd'hui c'est la compagnie Hasbro qui détient les droits du jeu Yahtzee et et sa popularité ne semble pas cesser puisque la compagnie écoule jusqu'à 50 millions de copies par an encore aujourd'hui.

vendredi 9 décembre 2016

Les jouets de Noël 1974 chez Simpsons (1ère partie)

Du temps où j'étais gamin la période suivant l'Halloween signifiait l'arrivée des gros catalogues automne-hiver, lesquels étaient donnés et distribués aux portes tout à fait gratuitement. Pascal, Distribution aux Consommateurs et Canadian Tire entre autres alors que les plus volumineux provenaient de chez Eaton, Simpsons et Sears. Il y avait aussi ces catalogues spéciaux de Noël, tous bien bourrés d'idées cadeaux pour toutes les bourses, allant des trucs les plus kitsch aux plus sophistiqués. Mais pour nous, les enfants, les cravates, lotions après-rasage, ensembles de toilette pour dame et autres babioles du même acabit n'avaient aucun intérêt. Pour nous c'était les jouets, rien que les jouets et toujours les jouets. 

Je me souviens encore, étendu à plat ventre sur mon lit à feuilleter ces catalogues à la lumière de ma lampe de chevet alors que se faisait entendre le crépitement du grésil sur ma fenêtre de chambre. Alors que la période de Noël approche de nouveau j'ai opté de partager avec vous quelques pages de catalogues des Noëls d'autrefois et je commence dès aujourd'hui avec le catalogue de Noël Simpsons 1974.


Intéressante que cette page couverture. Le rouge dominant et cet arbre stylisé fabriqué au moyen d'un long ruban doré. À l'époque il n'y avait pas de Photoshop alors tout était fait à la main. Faut l'avouer, cet arbre a certainement demandé une bonne dose d'habilité et de patience. Passons maintenant à la première page de la section des jouets. 


En premier lieu j'aime beaucoup cette magnifique petite illustration qui orne leh aut de la page où l'on voit les traces de crayon ayant servi à colorer. Ça possède ce genre de petit charme que l'on ne voit plus aujourd'hui. Voyons maintenant les jouets en question. 

Ah les fameux orgues Magnus. Ces derniers étaient fabriqués par la compagnie reconnue Magnus Harmonica Corporation laquelle vendait non seulement des orgues électriques mais aussi des feuillets de musique. La compagnie a cessé ses activités vers la fin des années 70. Chose certaine, les enfants amateurs de musique qui ont reçu un de ces orgues ont dû être aux p'tits anges. Les parents et les voisins, peut-être un peu moins. Sur cette page on peut aussi apercevoir un ensemble de batterie (au revoir la quiétude du matin de Noël) ainsi qu'une boîte musicale Raggedy Ann ainsi que Melody Mike dont la bouche s'ouvrait avec des notes à la place des dents. Allons à la page suivante.


Cette page est celle des jeunes enfants. L'ensemble de brosse à dents Snoopy est l'un de ces articles dont plusieurs sont nostalgiques puisqu'ils ont été nombreux à le recevoir en cadeau. Furetez souvent Ebay et vous risquerez d'en voir de temps à autres à pris assez raisonnable, à moins qu'il soit neuf dans son emballage d'origine, ce qui est autre chose. L'ensemble de camions (article C) est intéressant mais faut pas se le cacher, ce que les garçons préféraient, c'était Tonka. Les petites marionnettes Sesame Street (article D) ont pu quelque peu décevoir les enfants qui en ont reçu car ni la photo ni la description ne mentionne leur taille réelle. Il s'agissait en fait de ce que l'on appelle «finger puppets». La compagnie Knickerbocker a fabriqué une petite série de ce genre avec les personnages des Pierrafeu. Les Weebles (articles E, F et H) étaient des petits personnages ovoïdes qui se tenaient debout tout seuls. Comme pour les ensembles Little People de Fisher Price, les Weebles venaient avec une bonne quantité d'accessoires. L'article G est une forme très simplifiée de chemin de fer; un petit camion motorisé (à remontoir) tire une remorque sur le plateau qui offre deux chemins possibles. Pour faire changer le camion de route il ne suffit que de faire pivoter les portes bleues et le tour est joué. On revient avec Sesame Street à l'article J avec une petite maison interactive où les enfants poussent des boutons qui font apparaître des personnages de l'émission télé et offre une initiation aux formes géométriques. L'article K, pour tous les enfants qui trouvaient l'heure du bain pénible. Ce jouet interactif se fixait aux abords de la baignoire au moyen d'attaches et comportait assez de gadgets et bidules pour faire oublier aux enfants que leurs mères étaient en train de leur décrotter les oreilles. Pour le lit d'enfant, l'article L était tout désigné. En tirant la corde un mécanisme s'activait et faisait jouer une petite chanson qui se terminait avec le coucou qui sortait. À l'heure du repas, quoi de plus amusant que ces tasses Agathe et Boum Boum munies de pailles. Lorsque les enfants aspiraient de par la paille celle des personnages en faisaient tout autant. Continuons à la page suivante. 


Nous voici à la page entièrement consacrée aux jouets Fisher Price, une compagnie qui existe encore aujourd'hui. Est-ce que chacun des articles sur cette page ont véritablement besoin de description? Je n'en suis pas certain car à un moment ou un autre, à peu près chaque enfant à mis les mains sur un de ces merveilleux jouets. L'immense succès de ceux-ci a fait que Fisher Price a continué de fabriquer et distribuer les jouets que l'on voit ici, année après années sans apporter de changements quelconques. Ces jouets étaient fabriqués solidement, certains avec des pièces en masonite. Parmi les autres ensembles populaires et que l'on ne voit pas sur cette page, ni dans un autre, est la fameuse ferme et sa porte «meuh» ainsi que l'hôpital. Témoignage de leur grande popularité, Fisher price a réédité le téléphone et le tourne-disque selon les designs originaux que l'on voit ici. Les ensembles Fisher Price d'époque sont toujours très populaires chez les collectionneurs. Prêts pour une autre page?


Voici la page populaire auprès des petites filles, dommage pour celles qui avaient plutôt un intérêt pour la médecine ou le génie civil, mais bon, c'était le standard de l'époque. Les articles d'en haut (A, B, C et D) permettaient de fabriquer soi-même des milkshakes, des bonbons et des cornets de sucre-neige ou, en bon français, d'la sloche. Tous les ingrédients nécessaires étaient inclus dans les boîtes et on pouvait acheter des ingrédients de rechange assez facilement. L'article E, le four Bake-o-Matic s'appuyait sur le concept du standard qu'était le fameux Easy Bake de Kenner. La cuisson se faisait avec une simple ampoule électrique. L'article F est un petit malaxeur fonctionnant à piles. Les ensembles à gâteau se vendaient séparément (article G). Pour les filles soucieuses de l'apparence de leur ongles, rien de mieux que l'ensemble Easy Care (article H). Cette trousse à manucure comprenait tout ce qu'il fallait incluant du vernis et des couleurs. L'article J était basé sur un concept assez populaire qui remontait aux années 60. Il permettait aux jeunes filles d'exercer leurs talents de coiffeuses sur une grosse tête de poupée. L'ensemble comprenait peinge, brosse et rouleaux. La maison coloniale de poupée (article K) était fabriqué par la compagnie Marx, célèbre pour sa série de personnage western Johnny West. Ici, Marx applique un procédé de fabrication dont elle est passée maître soit du métal lithographié. La maison venait avec un ensemble de meubles et accessoires en plastique. L'article L est un autre de ces jouets sont les origines remontent aux années 50 soit la petite épicerie qui comprend un panier, une caisse enregistreuse, une balance et tout un tas de marques réelles en format miniature. L'article N faisait le bonheur des petite filles qui aimaient organiser des petits repas. Cet ensemble venait avec toute la vaisselle requise incluant tout ce qu'il fallait pour la laver ensuite, incluant un égouttoir. Une autre page!


Voici la page des toutous en peluche. L'article A, le clown au nez musical, a été très populaire et possiblement un des rares clowns à ne pas causer de cauchemars et de pipis dans les culottes. Les articles C et D sont tirés directement de l'adaptation en dessin animé de Robin des Bois par les studios Disney, un film que j'ai vu à l'époque au cinéma et que j'ai particulièrement aimé. Il fait partie, avec les Aristochats, des deux seuls films d'animation de Disney que j'ai aimé (je parle ici des films de cette époque). Quant aux toutous j'aime particulièrement la tronche bien réussie du prince Jean. Les articles E et F ont-ils besoin de présentation? Il s'agit effectivement de Raggedy Ann et Raggedy Andy. Ces poupées étaient en fait ce que l'on appelait des poupées chiffon. Les articles G et H sont les fameuses mascottes des produits alimentaires Pillsbury, soit Poppin' Fresh et sa copine Poppie Fresh. Ces deux personnages ont aussi été fabriqués en caoutchouc. Bugs Bunny (article J) cache un remontoir dans son ventre et, en tirant une corde, il dit des phrases différentes, un concept qui n'est pas sans rappeler les figurines G.I. Joe. Les articles K et L sont tirés de la série La planète des singes. J'aime bien la description initiale faite dans le catalogue; «Créature étranges mais populaires» avec trois petits points et qui semble vouloir dire, c'est laitte comme toutte pis on sait pas pourquoi les enfants trippent là-dessus mais bon, si on peut se faire un peu d'argent avec ces catins... Les autres toutous n'ont rien de vraiment particulier ou qui se démarque des autres. Ils ressemblent à ce que l'on pouvait gagner à La Ronde dans les jeux d'adresse. Une autre page? Allons-y!


Voici la page qui faisait carrément tripper grand nombre de petites filles: la page Barbie! Sur cette page on y retrouve évidemment plusieurs figurines aux styles différents dont un Ken (article B) qui arbore des cheveux foncés abondants ainsi qu'une moustache qui .tait, durant les années 70, l’emblème de la masculinité par excellence comme en témoignaient Burt Reynolds, Sean Connery et le dur à cuire Charles Bronson. On retrouve, aux articles K et L, une machine à tricoter ainsi qu'une machine à coudre qui utilise de la colle. Parmi les autres articles présents, il est intéressant de noter qu'il se trouvait une variation identique (hormis les couleurs) pour la série de figurines Big Jim. C'est le cas de l'avion, du camion-campeur et du Dune Buggy. Une dernière page pour l'article d'aujourd'hui (ne vous en faites pas il y en a plein d'autres). 



Ah, voici une catégorie de jouets avec laquelle je ne suis pas très familier. On peut toutefois se rendre compte qu'il se trouvait une variété assez amusante de styles et formats. On note quand même, à l'article A, une poupée fabriquée par la célèbre compagnie Ganz, une compagnie qui existe encore aujourd'hui. On retrouve donc les poupées qui mangent, qui font du tricycle, qui font pipi (article B) et d'autres qui ne font rien du tout. continuons, si vous le voulez bien. 


Ah, Big Jim eh bien le voici, lui et sa bande de joyeux drilles. Les articles E et F sont plutôt exclusifs à big Jim parce que les passe-temps de Barbie et Ken ne comprenaient pas la chasse au rhinocéros ni l'alligator. Par contre on reconnait l'avion de Barbie  (article H) remaquillé aux couleurs de Big Jim. À l'arrière (article J) se trouve le camion de sauvetage qui comprenait un boîtier de communication qui fonctionnait à piles. En-bas à droite on revient avec la compagnie Marx et sa série Johnny west dont je vous parlais un peu plus haut; personnages variées, chevaux, chariots, accessoires divers, il ne manquait pas grand chose à cette populaire série. 



Plus haut je vous parlais de Tonka alors les voici, bien en évidence en haut de la page. Bien entendu c'était l'époque où les camions Tonka étaient non seulement fabriqués ici en Amérique du nord mais aussi entièrement en acier. Oui, ils étaient extraordinairement solides mais pas indestructibles. Par contre, on pouvait en abuser sans trop craindre. Aujourd'hui les Tonka de cette époque en parfaite condition commandent des prix assez intéressants. Les articles G et H ont aussi été très populaires. Fabriqués par la compagnie Cox, ces avions, munis de véritables petits moteurs à essence n'étaient pas téléguidés mais dirigés à l'aide d'un long câble et on faisait alors tourner l'avion autour de soi. Attention aux atterrissages forcés par contre. Pouf! Crac! L'article K n'a pas manqué d'attirer l'attention des amateurs de Evel Knievel. Ici, il suffisait de level la poignée du jouet pour faire décoller l'auto de course de son choix (modèles variés) ou le motocycliste. Fallait toutefois prévoir un espace assez grand pour s'amuser avec ce jouet. L'article L a été bien populaire pour tout enfant qui aimait jouer au «magasin». La caisse-jouet représentée ici n'est pas mal mais d'autres versions fabriquées par d'autres compagnies étaient un peu plus sophistiquées et comprenaient aussi tout un lot de monnaie-jouet, tant en papier qu'en plastique. L'article M est évidemment une copie en bonne et due forme du fameux projecteur Fisher Price, dont je vous ai parlé ici. Ce projecteur-ci utilise le même type de mécanisme et des cartouches pratiquement identiques. Les articles identifiés par O ne sont autres que de superbes voitures Matchbox. On en présente ici quatre alors que la série complète en comptait 75. Pas que l'idée d'acheter des Matchbox chez Simpsons soit une mauvaise idée, mais les meilleurs endroits pour avoir le plus grand choix étaient Woolco et Miracle Mart. Prêt pour une dernière page?



Big Jim et sa bande étaient populaires mais G.I. Joe était bien en selle depuis les années 60. Les origines militaires de G.I. Joe, sorti en 1964, ont été rayées par Hasbro suite à la grande impopularité de la guerre du Vietnam et a transformé la franchise en groupe d'explorateurs/secouristes. Ce concept, remontant à 1969 avait encore un très fort vent dans les voiles. figurines, accessoires, costumes et véhicules se vendaient encore comme des p'tits pains chauds. Dans le prochain article, dix autres pages de ce même catalogue vous attendront. C'est donc un rendez-vous!



Le saviez-vous? La compagnie Simpsons a été fondée en 1858 et est demeurée une entreprise privée jusqu'en 1978, année où elle est devenue une filiale de La Baie. La bannière Simpsons est officiellement disparue en 1991.